Les émergences sont conçues comme des immeubles villas, qui concilient l’échelle collective et individuelle. La pierre, semi porteuse, donne une présence, matérielle évidente. Le projet de ZAC s’inscrit dans le cadre d’une réflexion sur la rénovation du site "Jean Zay" concomitante à la démolition de la cité universitaire éponyme. Un travail en atelier a permis de mener une r.flexion commune, afin de créer de l’unité et de la diversité dans une identité partagée pour ce nouveau quartier. Nous travaillons en équipe à l’échelle de macro lot, en s’intégrant dans le principe bâti de la ZAC : la ville stratifiée. L’articulation des échelles, des typologies et des usages structurent le projet. Il s’agit d’ancrer le projet dans une diversité d’épannelages en fonction du contexte urbain. Un socle à R+2, correspond au gabarit commun du bâti environnant. Des émergences de hauteurs variables sont posées sur ce socle commun afin de répondre à la singularité du contexte auxquelles elles font face. Le projet repose sur un équilibre de pleins et de vides, suivant le principe d’ilot ouvert. À RDC, le socle accueille des espaces commerciaux et de service donnant sur l’espace public. Sur la place et le long du mail de Sceaux, le socle, allant du rdc au R+2, est revêtu de pierre semi porteuse, afin de marquer la qualité du lieu et d’entrer en résonance avec le traitement de la place. Deux grandes toitures terrasses végétalisées prennent place à R+2. L’une est une terrasse d’agrément visuel, favorisant la biodiversité et renforçant la perception du végétal dans le quartier ; l’autre, accueille un espace permettant son appropriation par l’ensemble des résidents de la copropriété. Depuis l’espace public, les accès pi.tons se signalent par un passage couvert dont la percée visuelle invite à pénétrer jusqu’au coeur d’ilot. Installés dans les émergences, chaque logement est unique. Les larges terrasses privatives sont intimes, rythm.es par un jeu d’éléments verticaux en pierre. Le vide prend le pas sur le plein au fur et à mesure des étages.